👥 Retour sur le match contre l’ASPTT MULHOUSE – Thibaut et Alessandra GUERRA-FRANCO

19 octobre 20210

Les louves de Marcq-en-Baroeul se sont inclinées face à Mulhouse (3-2) samedi soir, pour la troisième journée de Ligue A. Retour sur ce match haletant avec les explications de Thibaut Gosselin et Alessandra Guerra Franco avant le déplacement à Nantes samedi 23 octobre.

Thibaut Gosselin : « Le premier set est parfait »

Que retenir du match ?

« On a pris un point. C’est frustrant lorsqu’on est si proche… Après quand on joue une équipe avec un budget de 2 millions d’euros alors qu’on est à 900 000 euros, on se dit qu’on a fait quelque chose de sympa. Les adversaires ont été capable de tenir un niveau de jeu constant pendant le match, même si elles ont eu une baisse de régime au 4eset, on en a bien profité. Notre difficulté a été de garder le bon niveau. Le 1er set est parfait, ensuite on s’est frustré. Àpartir de ce moment-là, on a plus joué contre nous que contre l’adversaire. Quand on a remis le problème de l’autre côté du filet ça s’est mieux passé. Le tie break s’est joué sur quelques points. J’étais persuadé qu’il y avait une faute de filet lorsque j’ai demandé le challenge vidéo… Il nous a fait perdre un point qui coûtait cher.

Quel était l’objectif du match ?

On entre sur le terrain pour le combat. On démarre le championnat avec les quatre meilleures équipes (Le Cannet, Cannes, Mulhouse et Nantes le 23/10), donc on utilise ces matchs comme de gros matchs amicaux. On arrive à prendre un point au passage, et même si c’est frustrant, ces matchs ne sont pas inutiles.

Avez-vous senti vos joueuses plus à l’aise ?

Ce n’est pas forcément visible mais ça se sent dans la gestion des moments chauds. On sait sur quelle joueuse s’appuyer, comment remobiliser les joueuses, on apprend au fur et à mesure de match, et on avance.

Peut-on dire que Christelle Nana et Maéva Orlé sont les joueuses de la soirée ?

C’est sûr que pour le public c’est elles qui mettent le ballon par terre. Mais il y a un travail monstrueux des équipières pour qu’elles puissent y arriver. Margarita Martinez Mina et Vanessa Palacios font un travail de dingue pour libérer des joueuses comme Christelle et Maéva et qu’elles aillent faire le point. Aziliz Divoux commence à sentir les forces en présence et à les utiliser. Je ne retiens pas deux joueuses, je retiens que chacune a joué son rôle.

Trois matchs en une semaine, maintenant vous avez enfin une semaine pour peaufiner les automatismes avant le match à Nantes ?

Ce début de championnat est incompréhensible. Les Jeux Olympiques, Coupe d’Amérique du Sud, d’Afrique, Championnats d’Europe : les joueuses arrivent tard et fatiguées. Je trouve incohérent de commencer par trois matchs en sept jours. Alors c’est bien il y a eu du spectacle, mais il y en aurait eu encore plus si on avait eu plus de temps pour travailler. Donc oui, on va pouvoir avoir une semaine de travail avant de repartir à nouveau pour trois matchs en sept jours.

Comment allez-vous le gérer ?

Il faut réussir à évacuer cette frustration. On n’a pas le temps ni les données pour bien préparer nos matchs et l’adversaire, donc on met ça de côté et on prépare notre collectif. Cette semaine va nous faire du bien. On faire un petit état des lieux de la fraicheur physique de chacune, se reposer et briefer le match. Ensuite on verra les axes sur lesquels on va plancher cette semaine.

Est-ce que le pire sera passé après Nantes ?

Une fois que l’on aura joué Nantes on va rencontrer des équipes où il faudra ramener des points. Et même si c’est certainement les quatre meilleures équipes, du moins les plus constantes, on est dans un championnat où tout le monde peut accrocher tout le monde. Il n’y a pas une équipe qu’on peut prendre à la légère, ni une équipe où l’on peut se dire qu’on va s’en sortir ou se reposer. On part jusqu’à la fin de la saison avec la tête dans le guidon. »

 

 

 

Alessandra Guerra Franco : « On a vraiment montré un bon jeu »

Est-ce que vous êtes contente de votre équipe ?

« Je suis contente parce qu’on progresse à chaque match. Ce soir on a vraiment montré un bon jeu pour nous et les spectateurs. Ils nous ont vraiment poussé. Sans eux vraiment on n’y serait pas arrivé.

On n’avait pas de pression, rien à perdre comme il s’agissait des championnes en titre. Ça s’est joué sur des détails, quelques ballons ont fait la différence. Les adversaires ont plus profité de leur agressivité mais on est sur le bon chemin. Notre objectif était de prendre un point, plus était un bonus. On a fait ce qu’on avait dit, on y était presque.

Et un point négatif ?

On a laissé filer le 3e set. On a commis des fautes, on ne s’est pas adapté assez rapidement. Après c’est normal, on met un système en place progressivement.

Comment abordez-vous le prochain match ?

On se déplace à Nantes, c’est aussi une grosse équipe. On sait qu’en jouant au niveau de nos trois derniers matchs on a de quoi faire. Il ne faudra pas qu’on attende, attaquer dès le 1er set. Ce sera la clef du match pour réussir. Face à Cannes on a démarré lentement, contre Mulhouse on s’est mis dedans tout de suite, et ça a fait la différence.

Et mentalement ?

Notre état d’esprit ? Ne rien lâcher, du début du match jusqu’à la fin. »

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